Elle se précipite dans la mort et fourre en toute hâte sa tête dans le nœud coulant, comme les nuits précédentes elle courait se cacher sous l'oreiller de mensonges.
Dans leur grande vie apeurée, c'est à qui se taira le plus. Assis l'un en face de l'autre, debout l'un derrière l'autre, couché l'un contre l'autre, ils poussent leur silence devant eux, s'en recouvrent le visage, s'en gavent jusqu'à la nausée. Parfois un livre de sauvetage sur lequel ils s'amarrent. Insuffisant, le silence recouvre tout. Illustration : Kelly Dyson , 2009
Dans cet horizon absolument vide. Absolument. Vide. D’où viendront-ils et quand et combien, et surtout qui sont-ils. Et de jour en jour Pourquoi. Nous sommes sans visage parmi les autres. Existe la possibilité d’un échec. Total. + au bord, d’autres archipels je le sais.
Finalement la nuit s’amasse dans les nuages J’ai vu mourir lentement une étoile Finalement la nuit marcher à la rencontre J’ai la vision de choses abandonnées – isolées mises en scène comme des splendeurs atemporelles Finalement les nuits je ferme les yeux