les cornes

Sortie vivante de ma forêt profonde, tentative de retour à la vie courante salement éclairée conforme à l'autoroute, accepter invitation politesse et soirée mais à peine le pied posé chez les autres les cornes raccrochent les sabots marquent les pièces trop étroites les visages trop humains, je m'affole, souris mais toujours au fond à l'entrée si loin de ma forêt me regardant de dos saluer les autres leur tendre une joue qui n'en est pas une m’installer du bout des fesses sur une chaise trop dur prononcer des mots que je n'arrive pas à entendre, reculer tant pis repartir tant pis.

Romeu 'my deer' I, Berlinde De Bruyckere, 2010

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