délivrance
Allez-y lâchez
vos chiens vos insultes votre bêtise
Lâchez les
ces mots qui vous bousculent
Vos cohues
vos haines vos déversoirs
Sous ce
déluge arrachez vos désespoirs
Je porte
pendant des mois
Vos craintives
horreurs
A même ma
peau immolée
Rétrécissez vos
têtes petites
A force de
silence c’est sûr
On ne m’entendra
plus