possession




Sur mes planches aux feuilles superposées dans l’attente de ma langue aux insectes crochus velus ventrus ficelus abrités au fond les Messages
Ma bien apparue te rends en hâte à la montagne offrir tes trois trous des yeux de la bouche
Ça sent la condamnation je connais c’est l’odeur qui sort de ma mère
A reculons tu croises tes pieds
Dansez
Les deux entailles noires sur la peau jaune du visage
par ici qu’il faudrait regarder
qu’il faudrait parler ?
Ton corps trop haut ta tête perchée
mère le mur derrière, le vide, l’autre mur et dans tes mains un carré de mur
Le plafond respire je vois ce que je vois j’ai vu ceux que j’ai vu
Les pentes dévalent
Les troncs sèvent
Les reliefs broient
Le ciel occulte
La montagne clôture
Les filles possèdent
Possédez




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