Les cornes


Je me tiens la tête penchée sous le poids de tes cornes le poids de ton corps le poids de l’écriture viendra-t-elle me visiter je l’attends la tête penchée j’avance précautionneusement au bord des paysages mes sabots fendus claquent je ressemble à la pluie à l’orage à l’animal sa tête penchée sous le poids des cornes invisibles je m’approche de toi ce ne sera qu’ainsi je le sais et tu l’as dit à d’autres qui en ont ri, ainsi que tu viendras à ma rencontre car c’est ainsi que tu es devenu faune c’est ainsi que je te rejoins.      

&, le 30 janvier 1884, Tolstoï fabriquait une paire de souliers pour l’anniversaire d’Agathe Mikhaïlovna, la vieille servante de la famille.

















Posts les plus consultés de ce blog

Jeûne

Femme nue avec un morceau de fromage

a r c h i p e l s