L'ENTRESORT

Je suis née aboyée / poumons noirs / respirer plus vivante que jamais / je brûle soleil pâle d'aucun homme la nuit donne / un sexe des seins et si je les tuais tous le devoir d'inquiéter / trame et chaîne liens sanglants  / au profond dérangeant glissades assistées / des personnes en danger

Aéroport Machines à manger Mâchoires gauche/droite Machines à mater Pupilles droite/gauche Machines à baiser Hanches haut/bas Machines à défiler Pas une/deux Machines à libertés À bas/à mort Machines à manifester Poing haut/bas Machines à pleurer Machines à chier Machines à ruer Ruer Machines à nettoyer Chariot pousser/tirer Machines à partir Machines à rester In/out Machines à désirer Machines à détester Viens/pars Machines à jouer On/off Machines à oublier Off.

Dans le jardin les chaises couchées parlent oblique l'oblique de la pensée des existences bousculées des humanités renversées

travailler pour l’instant l’instant gramme l’image forcée la peau rêvée la vidéale la transosée

tu poses jamais ton cœur au bon endroit sur le lit quand sur la table sur la main quand dans la poche sur la bouche quand au placard sur la peau quand au cul sur la langue quand dans les mots sur les doigts quand dans les yeux sur le bord quand au fond

la table poussée pousser la table pour sortir pousse toi je sors pousser coincée derrière la porte poussée pousser la porte pour sortir pousser coincée derrière le corps poussé pousser le corps pour sortir pousser coincée dedans pousse moi je sors 

devant un miroir écrire s’écrire voir se voir. épaules entrées rentrées tête de femme penchée courbée. assise entière l’histoire déroulée cou coupé tête tranchée intérieur détourné. doigts muets surface plane doigts bruyants clavier quadrillé. tête en avant du corps grimpe c’est ta tête d’abord et le reste qui suit ou traverse le tain le temps. lance ta tête tes bras tes poings ton sexe lance lance le reste après marche derrière toi tu verras la suite ensuite