Orestie-2015- (c) Guido Mencari Justice divine et justice humaine, créatrices de mythe, destructrices de vie, destins innocents, destins corrompus En une Trilogie En trois actes En une famille Romeo Castellucci crève nos yeux, les scènes dépècent nos inhumanités, rien, rien auquel se raccrocher, il faut abandonner jalons, prudence, la quiétude si elle a jamais existée. La tragédie, la tragédie grecque, l’humanité son berceau de sang, les meurtres infanticides matricides parricides, les guerres les folies les viols les incestes, les vengeances le destin les jugements engagent le combat La famille, la sacrée la putain le bras armé Jalouse, menteuse, injuste A la pointe de beautés dépouillées, hallucinées, Castellucci nous empale Nus d’excès, abondance des chairs « Si tu ne parles pas mon langage, parle avec ta main » Elle parle, modelée sur des mots violents face au lapin blanc luisant, son masque colle à nos blessures, la boue du sang laboure nos espr...