Je souffre d’une chose bleue et blanche cachée par l’oreiller entre les draps durs des holocaustes d’enfants passés sous silence et sous cris, devoir d’en revenir et d’y retourner sans jamais comprendre pourquoi entre deux respirations juste le temps d’ouvrir les yeux pour s’assurer du visage attaché à l’épaule bras main qui appuie bouche entrouverte sur du gouffre de l’obscur du saillant l’avalement fermer les yeux les refermer les sceller s’échapper alors que rien n’a encore fini de pousser restent les ovaires les seins les hanches les poils et le pire de tout, la conscience.