ALIX
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Isabelle Vaillant , Perrine et Alix, décembre 2014 Alix, le double, son miroir. Je du miroir où nous nous reflétons. Dédoublement réciproque. Si l’intime est le moi est la photographie, nécessité de montrer le procédé. Il devient la trace de la main du geste. Il devient la courbe de la vue le clignement de l’œil. La pellicule, ses bords noirs d’éternité. L’image cernée, faire-part du deuil. La frise de flèches et de chiffres avancent le temps ; marqueurs de réalité ils lestent, retiennent dans ce monde. Les crans L’écran SAFETY Signifiants Sur un même tirage, Jean Eustache double Eustache, deux fois l’homme, deux fois plus. La frontière entre deux soi, entre deux images, pas plus épaisse qu’un miroir, que la tranche aiguisée d’une pensée. Chaussures, vêture, enveloppe, double lecture, voir les objets, comprendre l’histoire, cerner et discerner. Souvent l’aura laisse flotter le sujet, son fragment. Dans un même mouvement, apparaître et disparaître, s’approcher se r...