La princesse au petit pois escalade la montagne cailloux au fond de la bouche Tout semble immobile sous la ceinture tandis que s’écrit le manuscrit de la chienne que se bâtit la niche de l’aliénée
L’univers officiel Je n’y habite pas N’y habiterai jamais Je ne demande aucune place Aucun numéro À l’instinct du troupeau Je préfère l’isolement Et distiller ailleurs mon temps
des volumes de vers des poids de prose placards débordés malédictions au cou la mort aguicheuse retrousse ses jupons découvre ses gencives sa main agrippe la mienne vie et mort des mauvaises filles Qui te lit te crie te lie ?
Je couche gratis tu peux lécher ma langue sucer mon silence bander les mirages nous guetterons la crue de ma douce imprudence dans le secret de la petite chambre.