L'ambre
marcher sur les os sous les feuilles émiettés soleil apprivoisé elle caresse le museau brûlé l’ombre double devance au devant elle coule de tronc en tronc s'enliane s'élève regarde le ciel à travers les ailes des oiseaux transparentes de lumière perce l’ambre des mots des mots sans voix squelettes infimes en elle sa langue c’est son corps elle frotte ses talons échardes d'ivoire pulpe des pieds et terre mouillée l'errance à la voix