Puis déshabillez-vous

Il y a beaucoup de cadavres chez Ren Hang, beaucoup de suicides, beaucoup de chair exsangue. étouffements.sauts dans le vide. suicides calmes. Il y a beaucoup de viols, d’agressions silencieuses. Il y a beaucoup de silence, des mers des montagnes des jungles de silence. Il n’y a pas de limite. Au silence, à la nudité, au risque. Il y a des souillures dans des écrins de pureté. La nature à portée de corps. La ville et ses violences de béton ses angles tranchants ses toits d’où s’envoler. des-équilibres. Des nudités dans des villes déshumanisées. Des départs. Des nuits. Ren Hang photographie d’abord entre ses murs l’intérieur de l’appartement où ami.e.s et modèles se dévêtent puis se fondent dans la ville la chair fondue revivifiée en pleine nature. Sauvage nature. Devenir branche lac bosquet rameau brisé lys noyé. Il y a beaucoup de symboles chez Ren Hang une écriture image par image. Des natures véritablement mortes des paradis véritablement perdu...