La ritournelle est cette marelle tragique où le pied se tord, d’emblée sachant qu’il n’y a pas de pas gagné, qu’à parier sur le Ciel on perd, puisqu’il n’y a que des marelles de papier (fût-ce du papier bible) et que le saut de l’ange , ici Eugen lequel, de vivre comme une bête se fait, véritablement, innocent et pur, si à la toute fin il se fera, ne sera que la goutte d’encre qui s’étale ; s’éclabousse. Infinie peut-être mais sans autre espoir que la chute infinie. La ritournelle passe au tamis les choses et pensées et sentiments de ce monde fini, et découvre, peu étonnée, que les cailloux se ressemblent comme deux gouttes d’eau : que joie et peine, et amour et haine, et passé et futur, et tout le reste, s’il reste quelque chose, sont cailloux tombés de la même poche. Qu’importe alors de trouver, ou retrouver un chemin que tout le récit s’obstine à dire caduc ? D’abord en renonçant lui-même (je parle du récit) à tenir son rôle attendu : ainsi le récit de si bien refuse