Les cloches
Des corps comme des battants de cloche d'avant en arrière Ils cognent en haut des campaniles aux murailles du ciel s'époumonent assourdissent de leurs ondes délétères la vie qui fourmille et fouaille la terre. Des corps suspendus sous des coupes d'acier aveuglés de lumière de nuages et d'orages ravagés de lumière de nuages et d'orages Ils clament leur innocence en un chant douloureux percent les rêves des amants bienheureux hantent les consciences des éminences grises. La ville silencieuse cadenasse ses oreilles Qu'on démonte les cloches, qu'on fonde leur acier dans le feu des sorcières et des illuminés.