L'heure venue




L’écriture nocturne celle des insomnies des questions existentielles des doutes. L’écriture qui remplace les nuits. Remplace le sommeil. Les rêves. Nuits d’hostilité parfois les cauchemars sont préférables à l’écriture insomniaque qui traîne sa carcasse de pièce en pièce se cogne aux murs tombe se relève geint grogne. L’écriture gorgée de doutes d’impossibles d’irréalisation. Du désir de mourir. Du besoin que toutes les femmes soient à l’abri pour la nuit. L’écriture nocturne si lourde que jamais elle ne s’élève mais traîne sur le trottoir, rejoint les femmes seules dans la nuit seules dans la vie seules sur le trottoir qui est leur maison leur matelas leur heure venue. Les mots alors qui sait s’ils sont morts ou vivants
Enjambés
Repliés contre les murs
Encrassés incrustés
Ces mots - Enjamber
Écrasés sur les trottoirs
Les yeux fermés comme les leurs
Les narines pleines d’urine
L’écriture n’attend pas le froid pour parler des femmes chaque nuit elle pense à vous.





























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