les yeux




Je souffre d’une chose bleue
et blanche cachée par l’oreiller
entre les draps durs des holocaustes
d’enfants passés sous silence et
sous cris, devoir d’en revenir
et d’y retourner sans jamais comprendre
pourquoi entre deux respirations
juste le temps
d’ouvrir les yeux pour s’assurer
du visage attaché à l’épaule bras main
qui appuie bouche entrouverte
sur du gouffre
de l’obscur du saillant
l’avalement
fermer les yeux les
refermer les sceller
s’échapper alors que
rien n’a encore fini de
pousser restent les
ovaires les seins les hanches les poils et le pire
de tout, la
conscience.




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