L'errante
L’errante
parole nourrie de sauterelles à la tête vide, un jour noir
après l’autre, je regarde mes nuits
Je suis à
l’ombre du commencement de mon écrit
J’en suis à
l’ombre du commencement de mon écrit
Je suis
l’ombre de l’écrit, l’ombre du commencement
Je commence
et décommence et recommence toujours
Et ainsi et
sans cesse
Au sang à l’encre les yeux fermés les bras tendus, j’avance