Nuée
Immobile dans sa nuée
Les longues générations d’elle-même
L’opulente solitude surpeuplée
A vivre tous dans une chambre et
demie.
Penchée en avant, coudes sur les
genoux, la pose immémoriale
Figure balayée d’un coup de langue
froide
Entretenir les petites flammes
habiles, perpétuelles
Sur un sol de vase
Mais le dessous est solide
Une terre qui ne bouge pas.