zéro

 


La carrière d’ocre
sèche ses larmes
                    coulées d’or et scarabée bleu pétrole
il manque un rire à ma voix
un œil à mon visage
une main à mon corps
un souffle à ma vie
le gris partout, cendres défuntes, paysages et murs et l’animal et la rivière et l’intérieur de mes paupières et de ma bouche
crache des
ires et courbes d’interrogations
je compte les moutons dans le champ voisin
je compte nos dernières
dernière traversée de Paris dernière exposition dernière terrasse dernière cigarette dernier contact ma main ton bras dernier projet dernière promesse dernière conversation dernier cadeau dernier rire dernier regard dernier aurevoir derniers mots dernier appel dernier sms derniers
sauts de ciment versés dans ma tête transformée en
obsolescence programmée
10 – 9 – 8 – 7 – 6 – 5 – 4 – 3 – 2 – 1













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