Les sabots


plq, GR36, 2015


Le lourd des sabots
Le lourd nocturne de l’animal
Pas à patte je t’entends
La prairie d’herbes hautes
Fauchées à chaque empreinte
La nuit tremble au cœur immobile je respire peu
Le lourd des sabots m’encercle
Il pas à pas s’arrête
Pousse son cri me prend de bas en haut
La seconde suivante flanche sous son silence il repart ferme le cercle parfait
Et la lune blanche m’effraie elle perce la forêt prépare l’apparition
Dressé dans la lumière sur quatre sabots des mètres de muscles
Souffle des herbes écrasées lourdes de ma peur se cogne à ton poitrail
Tes yeux mes yeux alors l’univers n’est plus que cette intersection


















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