CREUX
Le chien déterre les morts
Comme lui elle
appliquée couchée tordue enfoncée mélangée rampée
dans la terre tout son visage ses mains ses genoux
creuse au-delà de l’épuisée
Les dents arrachent des bouffées de glaise les yeux alourdis de terre aux paupières les ongles allongés de noir
Creuser creuser creuse
S’enfoncer jusqu’à l’étouffement
Retrouver les morts