la manche



C’est à peine si les nuits se laissent décrire
ce qu’il y a sur la route minuit-aube
2 mètres de lumière jaune le reste
la totalité obscure où les filles
sans importance se font sauter
pas embrasser même aux endroits les plus sombres
miracle de la pousse verte
et mon nom étonné gravé
sur des pierres dures mains d’amants
au travail outil brandi mur entamé
sur la déclaration d’éternité je retiens mon rire
derrière ma manche quel âge me donnes-tu ?
je n’y crois plus depuis longtemps !




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