Ma passion
Ils me
parlent d’un monde où la passion n’existe plus
Un seul
faux-pas périr sous les piétinements de la foule
Je dé-signe,
adopte l’erreur
L’ivresse m’entraîne
à trébucher
Mes mains
arrachent à l’ombre des poignées de lumière
Tombée à
genoux relevée
Je caresse
le visage de l’écriture
Ses pommettes
ses fossettes l’orbite de ses yeux
Je m’enfonce
dans sa bouche me mouille à sa salive
Elle me suce
me sangsue
Ma passion
jusqu’à la dernière goutte