La course
Considérant plusieurs
facteurs le temps tout d’abord soudain délicieux de lumière de chaleur de
liberté comme il fait bon le physique ensuite les formes épaissies d’hiver
doivent s’affiner se préparer quelle préparation c’est long très long commencer dès aujourd’hui grâce à ce temps tout d’abord puis le psychologique tapi dans un coin attendait son tour à présent c’est à lui il est en tête
de course torse bombé.
Torse bombé
mais pas tout à fait comme elle le voudrait la course s’avère plus difficile
que rêvée, cette heure où un regard par la fenêtre lui a fourré dans la tête « temps/formes/esprit »
l’habillant d’une combinaison de soie un shorty combishort, quelque chose de plus
léger que l'air avec des bretelles fines un voile décolleté évasé quelque
chose d’à peine, en route pour le soleil courir, courir la course en vaut la peine, fluidifier
les formes retrouver la silhouette parfaite se préparer à l’été aux
regards.
Les regards
déjà présents c’est le nouveau soleil la lumière et elle qui court.
La course
cependant prend une autre tournure il faut d’une main remonter les bretelles
chaque demi-foulée elles tombent les seins sans aucune autre protection et des
seins si Rubens d’abondance hypnotisant engagés dans leur propre course
mouvement d’un bord à l’autre, remonter les bretelles mais voici la seconde moitié
de la foulée et le short shorty combi s’insinue entre les deux lobes des fesses
elles-aussi sans autre protection que la soie, à peine.
La course
une demi foulée remonter la bretelle gauche la bretelle droite, demi-foulée extraire
la couture des fesses remettre un peu d’ordre à chaque foulée le corps
totalement désarticulé, penché à droite penché à gauche tiré en bas les seins sortent d’un côté
les fesses de l’autre la course transformée en épreuve entre les haies oculaires observent ou contemplent ou s’interrogent ou se régalent ou c’est selon les
kilomètres qui restent à parcourir avant de toucher le soleil.