Labour


Lorsque tu auras bien labouré le champ de ta douleur, comme un cheval de trait, muet et obstiné; lorsque tu auras creusé suffisamment de sillons, profonds, noirs et gras; lorsque que les lombrics auront festoyé et aéré la terre, la perforant de part en part; que les nuées de corbeaux t'auront assourdie; alors il sera temps de t'arrêter. Et de regarder pousser.

Ex-Libris, Anya Triestram, 2010

Posts les plus consultés de ce blog

Jeûne

ICI ET LÀ

a r c h i p e l s