Le maître




Aujourd’hui je peux l’écrire, ton massacre m’honore. Ces années que tu as utilisées à me détruire à m’esclavager à me réduire. Ces heures de peur dans les noirs les murs fermés le peu d’air l’aveugle lumière. D’où j’en suis ce jour c’est bien grâce à toi, à tout cela tes leçons tes brandissements. Brandir – la menace le bâton. Brandir – punitions humiliations. Brandir l’intrusion la contamination. Brandir jusqu’aux os et mes gémissements.

Mon maître, je veux t’inscrire au frontispice. Merci aux mauvais soins, à l’épreuve. Je sais bâtir des murs à l’épreuve. A l’épreuve de toi de vos injures de vos violences. Je sais désormais maçonner la défense. Protéger les miens.












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