silence
Les enfants cannibales de silence
qui des angles où rencognés te dévisagent te sucent le souffle attendent
attendent ne cessent. Ces enfants vite oubliés toujours là encore présents
malgré les manœuvres de disparition d’évasion de défenestration. Ces affamés
ventres creux yeux secs peu de place c’est trop. Cannibales grandissent
bouffent tout d’eux de leurs mains à leur langue.