Doucement l'amoureux
Je m’épile la langue qu’elle
soit douce pour raconter la pression de sa main - le jeune homme - dans la sienne - la fille
aux yeux affolés- et combien il la
maintenait sur terre avec sa voix et sa main serrée fort tandis que ses yeux - la
jeune fille - décollaient se cognaient fuyaient et lui - l’amoureux - de sa voix
de son chant de sa main il la ramenait doucement tout doucement sur terre où
lui - l’amour - lui donnerait la main pour toujours.