le mal initial
Les trous
même pas chercher à reboucher avancer comme ça dirigée par le haut quand tu
levais la tête pour esquiver recevoir te les prendre crever tes yeux les
visions à te plaquer du fond de ta tranchée pourquoi réparer refaire la
peinture non continue l’éviscération avance éviscérée toute violence activée
traverse l’école l’éducation nationale les vues arrières les guillotines ça
tranche fin entre tes murs ils finiront bien par crever l’emmerdant c’est le
conditionnement tous ces connards que tu vas encore croiser écouter baiser tu sais faire que ça toucher la thune te défoncer
te faire baiser ça emporte assez loin du mal initial mais t’entends bien une
autre voix elle désespère pas elle attend son heure viendra le poing enfoncé
dans ta gueule sans dents de morveuse il vieillit il rétrécit tu commences à
avoir un peu de place de souffle ça sort en bile puis en flots puis en mots merde ils n’avaient pas
prévu ça les complices là en renfort les murs sociaux les télé les réalités les
philosophes boursouflés les publiés tu marches dedans du pied droit vraiment
aucun bonheur à attendre leurs conséquences sans conséquences les ventes à la
criée de beaux petits lots de filles pubères d’anorexiques d’artistes incultes
de culs de star qu’écrivent qui dansent qui perfomances qui financent qui
transent qui le doigt dans l’anus du suivant se branlent en chœur et puis t’as
vu comme ils se lèchent les doigts j’aime j’m j’ ♥ je like l’immense chaîne de doigté anal de la
pensée je m’aime je me m’aime je meuh oh moi regarde-moi j’enfonce le bras
jusqu’à chier sur les grands hommes nos grands hommes nos décideurs je décide
de vous brûler vifs de vous écarteler rompre vos os piétiner vos livres sacrés
pages englués de cadavres vos autorités je vous l’enfonce à coups de géants
dans vos sphincters serrés serrés ouverts par des mineurs