Des lianes



J’aliène dans les lianes de la langue
les aliénés
La nef dérive dans la forêt
portée au plus haut des branches
Le bâillon sur vos bouches
Supplication sans attente les réponses se surpassent
Par la déchirure de la porte
Son seuil défoncé entrez

Je marche comme une doublure
bras croisés tête baissée
me faufile dans les failles d’herbes
décamisole mes mots néants
indisciplinée gourmande voleuse

Je suis les murs
de la main compte les pas
la part congrue
après la vie la mort.















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