La forêt
Ta voix
résonne comme écarter des branches
Mon visage
avale tes mots
Ta voix
concentrée toute dans tes pieds qui piétinent
Mon visage paillasson
de tes ruades
Ta voix
lente dents sur dents
Mon visage
de tes morsures défiguré
Enfin ta
voix cheval immobile sous la pluie
Mon visage
abrité du silencieux linceul