Pattes de mouches
Frissons des
givres
chevaux de
neige
chemins
labourés
Mes paysages
droits
sortis de
l’embrasure
des pages
envahissent
le très
lointain
le très
profond
C’est
maintenant
Intensément
Que l’encre
coule noire épaisse
Quand il n’y
a plus rien à écrire
que des
pattes de mouches
des chiures
de cauchemars
Il pleut de
l’encre
des petits
bouts de papiers à vif