à vol d'oiseau


Sous ses pieds le sol noir, vrombissant de la gare.
Pas chaotiques sur le plastique crevé du train.
Bientôt le quai mouillé de bruine, les deux pieds familiers qui viennent à sa rencontre.
Enfin le gravier intime et chantant, l'herbe grasse piquée d'oiseaux, le bois de l'escalier et ses craquements jusqu'à la chambre, le tapis d'ailleurs qui fut toujours ici.
Alors lever les yeux et mesurer d'un regard la distance qu'il reste à parcourir.

Om att gips, Klara Kristalova

Posts les plus consultés de ce blog

Jeûne

ICI ET LÀ

a r c h i p e l s