Le versant
Tu t’avances. Tu es si haute. Plus
grande que tous. Ta majesté avance, mon regard se perd dans tes jambes si
longues à arriver sur le sol sous tes pas. Tu t’avances je ne sais plus depuis
combien de temps je te regarde, d’abord là-haut tes cheveux ton rire tes yeux
ton cou. C’est déjà des heures ensuite descendre ton versant. Oh ton
versant si doux, le baiser de tes hanches. Te voilà l’air se creuse tu passes devant moi ton regard ne
descend pas jusqu'à moi, me bouscule
l’univers tu es passée.
Cela fait longtemps que tu as cessé de te retourner.
Cela fait longtemps que tu as cessé de te retourner.