Moutons
Dans le
champ le mouton invisible
J’ai envie
de voir les arbres en fleurs
de coller
mon bras à la toile cirée
de déshabiller
le cheval
Dans un
champ deux moutons des visibles
La brume
brassée d’éoliennes
les couleurs
se lèvent sur les terres
Parfois,
sursauts de beauté
Le champ ses
moutons impavides
mangent la
terre crue
Citernes
rouillées de la mémoire
à donner des
angles aux forêts
Dans la
ville un troupeau de moutons
Un poulet à
gagner des visages avides
Finalement
les reflets sont les plus fascinants
la vie à
l’envers, narines pincées