L'oiseau

Ce n'est rien. Rien qu'un oiseau affolé entré par erreur dans la pièce. Fenêtre grande ouverte.
Je te plumerai.

Trop ouverte. Il se cogne contre les murs, fonce dans les miroirs, son cœur grossit à chaque choc.
Je te plumerai la tête.

Son cœur bat à tout rompre, éclaboussures de plumes.
Je te plumerai le cœur.

Ce n'est rien, rien qu'un oiseau mort dans l'angle de la pièce.

Unity, Maureen Paley, 2009

Posts les plus consultés de ce blog

Jeûne

a r c h i p e l s

Relâche