Carole


plq, Carole, 2018


De Carole on dit que pendant des années ( voir des pages) elle ne mangea pas (peu), on la connut émaciée quand soudain boit-sans-soif mange-sans-faim (fin) elle dévora car fût dévorée d’amour (love) elle crût (croître) sans fin (faim) s’arrondit se remplit se rembourre ressemblant à s’y méprendre à une poupée de HB de plis en pleine (plaine) d’amour amoureuse Carole devenue dans la plus grande stupeur (stupéfaction – soudaineté ) la plus grande aimée et aimante, sujet (Reine) d’un livre d’amour alors que chacun sait pertinemment qu’un personnage (Carole) n’a de vie ni administrative ni organique ni amoureuse, ne saigne ni ne souffre ni ne signe sauf à passer par hasard devant l’autel des mots agencés.














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