Mémorial
Toutes les
bouches débouchent dans la pourriture noire
J’écris
comme de la craie s’efface recouverte écrasée en poudre de mots des longues
nuits noires de transe des corps chargés depuis l’enfance contrainte dans des
tissus déchirés au cutter
A mes
ci-devant bourreaux je baise la bouche la langue rude danger latent du mensonge
perpétuel
Frémissement
de ma forêt mots coupés comme des arbres s’abattent dans un silence mémorial